samedi 22 août 2009

Un bon vert

Voire une bonne tasse même, rien de tel qu'un bon Sencha pour se désaltérer un peu sous cette chaleur accablante. Bien que je doive quand même attendre une certaine heure pour m'en préparer un, car en plein après midi je sue trop pour pouvoir manipuler les ustensiles et le thé, et ce n'est pas très agréable (je n'ai pas la clim' et mon appartement est plein Sud).
Je vais donc ici décrire ce qui fait, selon moi et ma propre expérience, un Sencha appréciable. Bien sûr si un thé ne respecte pas ces règles, ça ne veut pas dire qu'il va être mauvais, mais en s'il en respecte la plupart, il a de bonne chances d'être à mon gout.

Premièrement, il faut que les feuilles soit jolies, c'est à dire par exemple qu'elles ne contiennent pas trop de pas de poudre. A moins de l'enlever avec un filtre ou autre, je trouve que cela apporte un peu trop d'astringence par la suite. On peut voir sur la photo si dessous un Sencha qui n'en contient pas trop, même si j'ai déjà vu mieux (c'est un "Premium Sencha Kiwami," pas le meilleur que j'ai bu mais satisfaisant quand même)


Ensuite, elles devraient pouvoir supporter plusieurs infusions (idéalement au moins 4) avec seulement 5g (+ ou - ce qu'on peut voir dans la petite coupelle du dessus) pour une théière moyenne (20cl environs). Certains l'aiment plus "chargé" (jusqu'à 10g), mais après c'est juste une question de préférence. Si au bout de la seconde ou troisième infusion, le thé commence à s'affaiblir en arôme et en gout, c'est qu'il n'est certainement plus très frais. En général c'est assez rare, ou alors il faut vraiment qu'il ait été conservé dans de mauvaise conditions et/ou longtemps.

Après vient la durée d'infusion, il ne faut pas se tromper, comme l'a fait remarqué fortunato, la durée idéale à l'air de se situer quand les feuilles commencent à s'ouvrir et prendre plus de volumes, les infusions d'après sont très courtes voir instantanées (2 et 3).

Une température pas trop chaude (70° maxi en général), à partir de la troisième infusion je commence à doucement à la monter, en générale la dernière est la plus longue avec une température supérieur à 90° (par exemple pour quatre infusions ce sera quelque chose comme 65-70 pour la première, 70-75, la seconde, plus ou moins 75 la troisième, 90 la dernière).

La couleur de la liqueur aussi est un bon indicateur, un vert vif, presque "fluo", clair et limpide, et non terne, plat ou troublé.

Une des choses importante également est l'état d'esprit du moment, comme je le disais plus haut, en plein après midi ça n'aurait pas été agréable de faire un thé, je n'aurais pas pu vraiment en profiter, c'est pour cela que la fraicheur du soir était plus propice.


Enfin je pourrais aussi parler de la qualité des ustensiles (théières, bouilloire, tasses, etc...). Cela ajoute certainement un plus, je ne peux pas le nier, mais s'il est préparé dans des ustensiles "neutres" et bon marché (comme de la porcelaine par exemple) mais bien choisi (contenance et forme de la théière et de la tasse), il a toutes les chances d'être bon aussi.

6 commentaires:

  1. Salut, en fait c'est tellement lié à la méthode d'étuvage cette histoire de feuilles dont tu parles, celui que tu as semble être assez proche d'1 Chumushi, mais je vois pas trop bien sur la photo... On dirait 1 thé de Yame dans l'genre... Je le connais pas, où l'as-tu acheté ?

    Autrement j'ai créé 1 nouveau blog pas trop sérieux, mais qui regroupe tous les possesseurs de théières de Watanabe Tozo ici :

    tozokyusuclub.blogspot.com/

    Si tu veux en faire partie & me faire de belles photos, écris-moi :

    tozoclub@gmail.com

    A +,

    Fortunato

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  2. Parfaitement c'est bien un thé de Yame (de chez zencha), tu m'épates!

    Sinon pour le blog je viens de t'envoyer un mail.

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  3. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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  4. ok. C'est donc le nom que t'a d'abord guidé.

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